Les images générées par intelligence artificielle sont globalement fascinantes et réalistes. Cependant, avec un regard plus attentif, ils révèlent des incohérences, que nous rappellent que la technologie a encore des limites. J’ai tenté de faire une analyse approfondie à fin d’identifier les défauts.
Pour commencer, les proportions des objets et des structures dans les images générées ne sont pas toujours réalistes. Par exemple, dans la première image, une grande fenêtre avec une arche semble beaucoup trop large pour l’épaisseur du mur qui la supporte. De la même manière, les meubles paraissent trop petits par rapport à la taille de la maison, créant une disharmonie. En plus, les escaliers ont des dimensions disproportionnées et ils semblent peu fonctionnels dans la réalité.
En outre, par ce qui concerne à l’éclairage et les ombres, la lumière principale semble provenir de la droite mais il n’y a pas certaines ombres essentielles ou parfois, ils sont incohérents. Par exemple, sous la table l’ombre est presque inexistante ou les rochers devraient projeter des marquées, et cela li manque de profondeur.
Par ailleurs, les textures des matériaux manquent souvent de diversité et de naturel. Les pierres et les murs blancs, par exemple, paraissent trop uniformes, presque artificiels. Dans les toits, les herbes et les plantes donnent parfois l’impression d’avoir été "collées" sans intégration.
Un autre point problématique concerne les perspectives et les angles des structures puisqu’ils révèlent des irrégularités. Par exemple, des escaliers semblent légèrement "flotter" au-dessus du sol, tandis que certaines maisons paraissent inclinées de manière étrange ou avec zones planes.
En ce qui concerne les couleurs des éléments naturels, leur saturation est excessive. La verdure, par exemple, est tellement vive et uniforme et l’eau manque de détails comme des reflets ou des ondulations réalistes.
Les éléments végétaux, en particulier les arbres et les plantes grimpantes ont des problèmes parce qu’ils sont trop symétriques, et il manque des irrégularités naturelles pas comme dans la réalité.
Enfin, les joints et les raccords entre les différents éléments de construction révèlent des incohérences. Par exemple, les maisons semblent souvent "posées" sur les rochers sans intégration, en l’absence de fondations visibles ou de fissures autour des structures.
Face à ces observations, il semble que l’IA rencontre des difficultés à intégrer des éléments naturels avec les éléments de constructions. Cela provient des limites dans la compréhension du monde physique. Elles se contentent d’imiter des grandes bases de données d’images, sans comprendre les lois de la physique et les relations logiques entre les objets.
Comprendre et identifier les erreurs dans les images est essentiel pour préserver la crédibilité des contenus visuels. Les incohérences peuvent réduire l’impact d’une image et compromettre son utilisation, notamment dans l’architecture, le design ou la publicité. De plus, analyser ces imperfections contribue à améliorer les outils d’intelligence artificielle, en aidant à repérer les failles et à affiner leurs algorithmes.
Par ailleurs, développer un esprit critique face à ces images est une compétence précieuse dans un monde. Apprendre à détecter les anomalies permet d’éviter de se laisser berner par des visuels impressionnants mais trompeurs.
Les erreurs les plus courantes dans ces images incluent des proportions incohérentes, une mauvaise gestion des ombres, des textures artificielles, des perspectives incorrectes et des artefacts visuels tels que des flous. Ces problèmes proviennent généralement de la complexité des scènes et des limites des algorithmes actuels.
Pour approfondir la réflexion sur la récurrence de ces anomalies, j’ai demandé à une IA générative d’images de créer une image représentant un paysage. À première vue, cette image m’a semblé encore plus irréaliste que les deux autres analysées précédemment.
Les proportions semblent globalement bien respectées, mais certains éléments, comme les escaliers ou les colonnes en bois qui soutiennent les maisons, apparaissent disproportionnés, trop fins ou trop hauts. L’éclairage général est cohérent, mais des ombres importantes manquent, notamment sous les maisons et les arbres, ce qui donne une impression d’irréalisme.
En ce qui concerne les textures, le toit et les autres surfaces manquent de variations naturelles, comme des fissures ou des imperfections, ce qui renforce l’aspect artificiel de l’image. Les structures, en particulier, donnent l’impression de flotter, sans intégration cohérente avec leur environnement.
Les couleurs sont plus trop saturées, avec une absence notable de reflets naturels et de variations de vert. Les arbres et les plantes semblent trop parfaits, sans ramifications naturelles, et affichent une régularité artificielle. Par ailleurs, les portes et les fenêtres manquent de profondeur et de détails réalistes, tels que des reflets ou des marques d’usure.
En synthèse, cette image présente des erreurs similaires à celles relevées dans les précédentes analyses. Ces répétitions montrent que ces problèmes ne sont pas isolés, mais qu’ils sont bien caractéristiques des limitations actuelles des IA génératives d’images.
Pour remédier, je crois que, tout d’abord, il doit enrichir les bases de données utilisées pour l’entraînement des IA avec des images plus variées et plus complexes pourrait améliorer leur capacité à reproduire des environnements réalistes. Ensuite, intégrer des contraintes physiques, comme les interactions naturelles entre les objets, aiderait à éviter certaines incohérences structurelles. De même, développer des algorithmes capables de calculer les ombres et les lumières en fonction de leur source permettrait d’améliorer la gestion de l’éclairage.
Pour conclure, il est essentiel que chacun développe un regard critique face aux images générées par IA. Prenez le temps d’observer les détails, d’analyser les perspectives et de comparer ces créations à la réalité. Les IA génératrices d’images sont prometteuses, mais leur potentiel ne pourra être pleinement exploité qu’avec une analyse rigoureuse et une amélioration continue de leurs capacités.
Laura Sancho