mercredi 7 mai 2025

Culture et identité

Culture et identité Pour décrire mes racines et ma culture, j’ai attribué à chaque langue que je parle des mots-clés en fonction des clichés qui leur sont associés : Espagnol : flamenco, taureaux et plage Valencien : paella, Cité des Arts et des Sciences et fallas Français : croissant, Tour Eiffel, fromage et bérets Anglais : bus londoniens, fish and chips et Big Ben Pour créer cette image, j’ai demandé à ChatGPT de générer l’image suivante : « Une fille sur une plage, mangeant de la paella avec un béret, et le Big Ben en arrière-plan. »
Ensuite, il fallait que je me décrive moi-même. Je me décris comme joyeuse et empathique, j’adore le sport et je suis en bonne forme, et l’une des choses que j’aime le plus faire, c’est voyager, donc je voulais que cela apparaisse dans l’image. La description que j’ai donnée était la suivante : « Une fille sportive, avec les cheveux courts, qui aime voyager et a toujours le sourire. » J’ai aussi demandé que ce soit une illustration amusante. Voici le résultat qu’il m’a donné :
J’ai voulu faire une autre image dans laquelle on voyait davantage mon mélange culturel, alors j’ai demandé que cette même fille mange un croissant sur la Plaza de España à Séville :
Ensuite, j’ai voulu créer des images des cultures qui m’identifient. Je suis française et espagnole, mais celle avec laquelle je m’identifie le plus, c’est l’Espagne. Les stéréotypes de l’Espagne sont, comme je l’ai dit plus tôt, le folklore et les fêtes régionales. En plus, quelque chose de très important en Espagne, c’est la gastronomie. J’ai donc généré une image dans laquelle le folklore et la nourriture sont représentés, et voici ce qu’il m’a présenté :
En ce qui concerne mon mélange culturel, ce sont ces deux images que j’ai préférées, quand je lui ai demandé une image absurde :
Elena Massot

La figure littéraire

Figure littéraire Pour commencer, toutes les images ont été produites par ChatGPT à partir d'instructions très claires. Dans un premier temps, je lui ai demandé la description exacte de notre protagoniste afin de voir si, en étant précis, l’image lui ressemblait : « C'était un homme de moyenne taille, trapu et robuste, dans la force de l'âge. Il pouvait avoir quarante-six ou quarante-huit ans. Une casquette à visière de cuir rabattue cachait en partie son visage brûlé par le soleil et le hâle et ruisselant de sueur. » À partir de cette description, il a créé cette image :
Le problème de cette image, c’est qu’elle est contemporaine ; elle ne correspond pas à l’époque de l’histoire originale. J’ai donc précisé qu’il devait s’agir d’une illustration d’époque, dans le pur style de Victor Hugo. Cela l’a amené à générer cette image :
Celle-ci est bien meilleure que la précédente, elle respecte tous les critères demandés. Il restait alors à l’insérer dans une scène, et pour cela j’ai décrit la scène en détail : « Cet homme doit tenir une femme mourante dans ses bras » Grâce à cela, il a généré cette image :
La seule chose à préciser, c’est que les éléments se mélangent un peu à cause de la quantité de détails. Ensuite, j’ai créé la couverture, et dans ce cas, j’ai décidé qu’il s’agirait d’un gros plan sur son visage. Je lui ai demandé : « Génère une image qui pourrait être la couverture d’un livre de Victor Hugo avec le visage de cet homme en gros plan »
Le résultat m’a plu car il est correct, mais il est vrai qu’il reste un peu simple. Autrement dit, si on ne donne pas des explications et des indications très précises, il produira l’option la plus simple possible. Elena Massot

Les erreurs de l'IA

Les erreurs de l’IA Pour commencer sur le sujet, il est important de préciser que, dans mon cas, je n’ai utilisé que ChatGPT pour la production des photographies. J’ai été surpris par la bonne qualité des images générées, mais comme tout, cela comporte des erreurs. La première chose que j’ai faite a été de demander à ChatGPT une photo d’un couple en train de danser.
Et c'est cette image qui as crée:
Logiquement, cette IA m’a généré une image en gros plan, et elle était bien réalisée. Mais pour voir si les proportions étaient conservées, j’ai voulu la demander avec un plan plus éloigné, et voici ce qu’elle m’a proposé :
Comme on peut le voir, les problèmes commencent à apparaître : on remarque que les proportions du garçon ne sont pas bien faites, sa tête est mal proportionnée et les postures sont peu naturelles (entre autres erreurs plus légères qu’on pourrait ignorer). Après avoir demandé à l’IA de corriger les proportions des deux personnes pour qu’elles soient plus réalistes, elle m’a donné ce résultat :
En conclusion, on peut dire que l’intelligence artificielle (IA) a révolutionné la production d’images, mais présente encore plusieurs erreurs significatives. L’un des problèmes les plus fréquents est la génération de détails anatomiques incorrects, comme des mains avec trop de doigts ou des proportions corporelles déformées. De plus, l’IA peut échouer à interpréter des concepts abstraits ou culturels, produisant des images qui manquent de cohérence ou de contexte adéquat. Ces erreurs sont dues à des limitations dans les données d’entraînement ou à l’incapacité de l’IA à comprendre la signification profonde de certaines scènes ou symboles. Ces imprécisions peuvent avoir des effets négatifs dans divers domaines. Dans le journalisme ou la publicité, par exemple, une image erronée peut entraîner de la désinformation ou une perte de crédibilité. Dans des secteurs comme la mode, la médecine ou le design, les erreurs visuelles peuvent influencer la perception d’un produit, voire mettre en danger la sécurité si des images générées sont utilisées pour prendre des décisions importantes. Ainsi, bien que l’IA dans la production de photos offre des outils puissants, il est essentiel de maintenir une intervention humaine pour garantir la précision et le contexte approprié. Elena Massot

mardi 21 janvier 2025

Les biais de l´IA

 "L'intelligence artificielle face au miroir : biais et préjugés à l'ère numérique”

Pour introduire le sujet, j'aimerais argumenter que, sincèrement, je pensais que les intelligences artificielles les plus populaires, comme ChatGPT, seraient plus biaisées. Cependant, je conserve le soupçon qu'il y a déjà eu des campagnes contre le prototype hétéronormatif et blanc qu'elles promeuvent dans la génération de leurs images. Cela a probablement conduit à ce que leur première option en matière de représentation ne soit plus celle évoquée précédemment. Les intelligences artificielles, bien qu’elles soient conçues pour représenter la diversité et l’objectivité, reflètent souvent les biais sociétaux intégrés dans leurs données d'entraînement. Donc l´un des aspects les plus critiqués est leur tendance à reproduire une normativité blanche et hétérosexuelle dans leurs représentations, qu'il s'agisse d'images, de textes ou de réponses générées. Ce phénomène soulève des questions importantes sur l'inclusivité et l’équité, car il risque de perpétuer des stéréotypes et d’exclure des identités sous-représentées. Comprendre ces biais et travailler à les corriger est essentiel pour construire des systèmes d’intelligence artificielle véritablement représentatifs et équitables, comme il est en train de se-faire.

En général, lorsque vous demandez une image de deux personnes qui s'embrassent de manière formelle, l'intelligence artificielle représente généralement deux personnes échangeant un baiser romantique, face à face, avec peu de gestuelle. En analysant les cas d'étude, on pourrait dire qu'il s'agit d'un baiser français normatif.

Il m'est arrivé quelque chose de curieux lorsque j'ai demandé une image au générateur d'images de Canva : il a directement refusé en invoquant sa politique. Cela reste difficile à comprendre, car un baiser n'est ni quelque chose de sexuel ni d'explicite. Pourtant, le programme a refusé de le représenter, presque comme s'il s'agissait d'un contenu pornographique. Littéralement, et en résumé, la politique indiquait que ce contenu ne pouvait pas être reproduit afin d'éviter des usages problématiques ou des controverses, de simplifier la modération et d'éviter des malentendus culturels et éthiques. Cela peut être interprété de différentes manières et, effectivement, selon chaque perspective culturelle.
Voici une capture d'écran de ce qui s'est passé: 



Ce qui me surprend, c'est qu'après avoir constaté tout au long du semestre de nombreuses réponses discutables empreintes de raisons transphobes, homophobes et classistes, presque racistes, la première représentation que m'a donnée ChatGPT était celle d'un couple mixte, bien que hétérosexuel. Pixlr et les autres intelligences (que je cite sous chaque photographie) contribuent à des personnages variés : lesbiennes, homosexuels racisés, relations entre personnes d'âges différents. Cela contraste peut-être avec la "couple parfaite" que représente l'intelligence artificielle Monica, moins connue. Elle illustre un couple digne d'un film, échangeant un baiser parfait : la femme, plus petite, agrippée à son torse, avec des boucles impeccables.
Cependant, dans l'ensemble, je suis assez satisfaite du contenu. Étant donné que ces intelligences artificielles sont généralement basées dans des capitales européennes, tout leur contenu semblait initialement biaisé. Mais grâce à des campagnes et à de nouvelles politiques, cette situation commence à évoluer. Le regard, les caresses, je conclue, semblent presque identiques dans toutes les représentations : peu explicites, presque à la même hauteur, sauf dans le cas de Monica, ou dans le cas de Pixlr, où il s'agit d'une étreinte au lieu d'un baiser, entre deux femmes noires.

                                                            





Chatgpt



                                                                                    



                                                                                                                 

                                                                                                                                                                                                                                   Pixlr

 


 

 

 

 

 

 

 

Artguru

 

 


 

 






                                                                                                    Picsart

 


 







Capcut


 






                                                                                                                                                                                                                              Monica

 

Limites de ces biais

Il n’est pas normal de recevoir des messages explicites d’erreur ou de menace de suspension de compte, sauf en cas de violation des politiques d’utilisation de la plateforme, comme nous l’avons mentionné dans le fragment précédent à propos de Canva. Les IA disposent de filtres automatiques qui bloquent et limitent la génération de contenu "inapproprié", en particulier ce qui est considéré comme contenu explicite ou sexuel. Cette limite est influencée par des réglementations légales, telles que les lois locales, nationales ou internationales qui définissent les types de contenus interdits. Toutefois, cette politique n’est pas la plus déterminante, car elle est aussi influencée par des sensibilités culturelles et des problématiques éthiques. Les IA sont principalement entraînées dans des contextes issus de pays occidentaux, avec des valeurs axées sur la morale et la prudence, souvent conservatrices en matière de sexualité et de violence.

Un baiser n’est pas, en soi, un contenu sexuel et ne devrait pas être bloqué. Cependant, sur certaines plateformes plus restrictives, comme Canva ou Pixlr, toute représentation de contact physique entre personnes peut être jugée inappropriée si elle est perçue comme faisant partie d’une narration sexuelle. Concernant les armes, OUI, elles sont associées à la violence, et les IA ont tendance à être plus strictes à ce sujet. Mais qui définit ces règles ? Eh bien, les politiques sont établies par les développeurs de la plateforme concernée et par les lois locales, comme nous l’avons déjà dit, tout en étant également influencées par les retours des utilisateurs et par les réglementations évolutives. Cela dépend aussi des pays dans lesquels elles opèrent, des normes sociales et des attentes culturelles locales. En d’autres termes, les IA sont culturellement et politiquement biaisées.

Et comme je l’ai argumenté dans un autre article du blog, les photographies artificielles sont, à mon sens, associées à la perfection, à des gestes dénués d’humanité, à des contours inexistants et à des jeux d’ombres et de lumières drastiques, propres, qui semblent sorties d’un fond vert.
Il existe un écart, une frontière entre ce qui est capturé par un véritable appareil photo et ce qui est généré.


Lucía Álvarez

 
 

dimanche 19 janvier 2025

Culture et identité: Déconstruire les Stéréotypes pour Mieux se Comprendre

 

En fonction de la culture que j'ai en tête, qui au final est quelque chose de social et non personnel, qui dépend d'une conception sociale et même sexuelle, influencée d'une manière ou d'une autre par la technologie et les espaces réservés à chaque nationalisme/régionalisme.

Dans le cas de la culture galicienne, que je pense être celle qui a été la plus écrasée, en raison du nombre de personnes exclues socialement, du grand nombre de localités de moins de 1000 habitants, de l'offre d'opportunités, et du fort nationalisme qui provient d'une culture et d'un mode de vie totalement différents de ceux prônés par le nationalisme espagnol. Moi, étant galicienne, si je devais créer une image de ma culture sans mentionner le mot « galicien », je dirais une femme blanche et forte dansant la muiñeira, avec en fond un ciel gris et nuageux, peut-être sur une place, avec des traits durs et un chœur de personnes autour d'elle avec des tambourins, des cornemuses et beaucoup de liqueur de café.

Dans le cadre de cet exercice du tandem, j'ai décidé de choisir trois images qui me représentent en tant que personne et culture, soit d'une manière sociale et théâtrale, soit de manière plus individualisée.
 

Première image (mélange culturel):
 

Tant la langue que la culture galiciennes ont été et sont réprimées, principalement en raison de stigmates basés sur des fascismes. Il me semble que l'identité et la perception de soi sont des sujets très profonds que je ne serais pas capable de développer, mais fondamentalement, il y a en moi un mélange entre la culture galicienne et espagnole, chacune étant plus latente selon l'étape de ma vie où je me trouve. Ma langue maternelle est aussi le galicien, une langue parlée par tout le monde en Galice, bien que moins dans les capitales, et qu'il faut revendiquer. Parler est un acte politique.
Cette image, je l'ai créée directement avec ChatGPT, qui utilise un générateur d'images appelé DALL-E, le même que j'ai utilisé pour créer l'image folklorique de la couverture du travail également. En général, pour créer des images, j'utilise toujours différentes intelligences artificielles et j'affine, car certaines n'acceptent pas trop de nuances et se simplifient à mesure qu'on précise. Dans ce cas, en utilisant ChatGPT, j'ai simplement demandé de créer un tableau surréaliste/folklorique d'une femme blanche brune dansant la muiñeira, buvant du licor café sur une place, et c'est le résultat unique qu'il m'a donné, et j'ai aimé sa qualité visuelle.


Dans ce cas, au lieu d'un style folklorique, j'ai demandé un style impressionniste, mais en retour, il n'a recréé que le buste de la femme et non la place, et ni la liqueur de café ni les musiciens ne sont représentés, et ceci est le résultat de ne pas avoir répété l'énoncé complet.

Deuxième image (personnalité):


Pour cette image, j'ai utilisé la plateforme Microsoft Create, qui ne m'a pas permis de préciser le style d'un auteur (Otto Dix) pour des raisons de politique. Cependant, j'ai pu décrire la manière dont je la voulais. J'ai demandé un tableau expressionniste-sombre-agressif d'une femme sérieuse, et le résultat fut celui-ci parmi 4 autres que je n'ai pas préférés car ils n'étaient pas aussi fidèles que celui-ci. Je ne me considère pas esthétiquement punk, mais c'est une exagération faite de manière sarcastique.

La suivante image, tout comme la précédente bien que de manière moins intime, représente comment je me perçois extérieurement, malgré quelques piercings et les tons de mes vêtements en général, les gens pourraient dire que je suis une "moderne" parce que j'aime expérimenter avec les vêtements et faire de l'upcycling, quelque chose qui est assez enraciné parmi mes amis. Il y a des modernes et des punks partout, à Valence aussi, donc au final l'individuation, sans sarcasme, peut être la même dans n'importe quelle localité. Pour créer cette image, j'ai utilisé Pixlr, auquel j'ai demandé de créer une image dans le style de Margaret Keane, d'une fille moderne-snob-blonde avec des extravagances dans une ville grise, et voici le résultat, extrêmement esthétique et qui semble être fait avec des crayons de couleur, peut-être que ce n'est pas ce qui s'adapte le plus à mon image, mais je l'ai trouvé sympathique.


Troisième image (stéréotypes): 

 
Je suis conscient du stigmate et des stéréotypes associés à la culture galicienne et espagnole. Dans le cas de l'Espagne, il s'agit des siestes, de la fête, et pour la Galice, de l'alcool, du climat triste, et du manque de culture. On dit beaucoup de choses sur les Galiciens, des adjectifs et des activités qui sont particulièrement offensants même lorsqu'ils sont dits avec sarcasme, et il en va de même pour les Espagnols. Généralement, ceux qui utilisent ces blagues et ces stéréotypes sont des personnes qui ne partagent aucune forme d'oppression, des gens privilégiés vivant dans des endroits plus développés, et qui ne se sont pas donné la peine d'aller au-delà de ces conventions sociales stupides.
Ces stéréotypes sont souvent le résultat d'une construction identitaire complexe et d'une histoire de domination culturelle. Par exemple, l'identité galicienne s'est construite en partie en opposition à la Castille, cherchant des affinités avec d'autres cultures pour affirmer sa différence. Cependant, ces simplifications excessives ne reflètent pas la réalité diverse et nuancée des cultures galicienne et espagnole.
Il est important de reconnaître que ces stéréotypes peuvent être blessants et perpétuer des préjugés injustes. Une approche plus éclairée consisterait à explorer et à comprendre ces cultures dans leur complexité, plutôt que de se fier à des clichés réducteurs.
C'est un sujet très complexe dans lequel je ne veux pas non plus trop m'aventurer, et qui s'extrapole également à la langue galicienne, dont on dit aussi qu'elle est brutale et propre aux "ploucs" et aux "paysans", parce que oui, là-bas, il y a surtout des villages, et alors ? Parce qu'il y a eu une répression comme dans le cas de la langue catalane et les gens utilisaient les préjugés linguistiques comme une forme de protection contre le régime. C'est pourquoi ce que j'ai utilisé pour générer des images, ce sont surtout des préjugés contre les Galiciens, qui me semblent plus caractéristiques de moi et méprisables.

Dans le cas de cette image, j'ai utilisé Microsoft Create et j'ai demandé dans une brève description : un petit tableau de style réaliste et "enxebre" d'un paysan galicien promenant une chèvre sur une montagne très verte, pour ne pas demander autre chose au générateur... les Galiciens et les chèvres, comme si nous en avions tous une à la maison. C'est un joli tableau et pas du tout ironique.


Et enfin, pour la dernière image, de manière concise, j'ai voulu utiliser la référence du peintre Laxeiro, alors j'ai utilisé Pixlr, où dans une brève description j'ai écrit donne-moi une image dans le style d'un fusain du peintre Laxeiro d'un marin ivre et barbu avec une bouteille à la main, et voici le résultat, assez figuratif, d'un marin galicien enivré de liqueur de café.

Lucía Álvarez




Les erreurs de l´IA

 Faux-tographies:


Bien qu’il existe des IA capables de générer des images détaillées à partir de spécifications que l’auteur peut préciser pour créer des photographies adaptées à ses besoins en s’appuyant sur des sources réelles, cette technologie ne constitue pas un outil autonome parfait et présente de nombreuses erreurs qui la trahissent. Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de créer des photographies d’environnements naturels dont le réalisme laisse à désirer lorsqu’on les agrandit ou qu’elles font l’objet d’une analyse approfondie, c’est-à-dire lorsqu’elles ne sont pas simplement décoratives et qu’elles échappent à un regard superficiel.

Maintenant, en suivant les réflexions de l’exercice du Tandem et en répondant à l’analyse proposée, certaines spécifications pourraient distinguer l’image d’une photographie réelle et non générée par une intelligence artificielle, à savoir ses erreurs. D’un point de vue personnel, je pense que les proportions et les dimensions des objets, tant dans la première que dans la deuxième proposition, sont précises et suivent les principes d’une photographie réaliste. Les végétations et les maisons s’ajustent aux plans et ne présentent pas de disproportion marquée. Peut-être un peu dans le cas de la photographie de la maison dans la forêt, où l’on peut constater que la table et les chaises de la terrasse semblent un peu frêles par rapport à la hauteur des portes et à la taille comparative d’un humain ou d’un être qui voudrait s’y asseoir, surtout en comparaison avec les autres objets, puisqu’il n’y a pas d’êtres animés dans l’image. Dans le cas de la deuxième photographie, le réalisme et les proportions des îles à l’arrière surprennent, surtout lorsqu’on les compare au plan principal de l’île qui est au centre de l’attention. Les ombres, plus visibles grâce à la source de lumière (dans la deuxième photographie), qui semble être le soleil à droite, projettent donc des ombres vers la gauche des objets. De même, le reflet des arbres de l’île en arrière-plan, identique chromatiquement à celui de la figure principale, s’aligne verticalement, comme dans une image naturelle. Même le bas des maisons, disposées en escalier, devient sombre. Dans la première photographie, on observe que la saturation des verts et la luminosité de la couleur de la maison correspondent à une journée ensoleillée et chaude. Cette bande de couleur ne s’atténue que lorsque le regard se dirige vers la densité du marécage, où l’ombre est plus présente mais s’estompe progressivement, comme dans une photographie naturelle. Ainsi, je considère qu’elle ressemble beaucoup à une photographie réelle et, par conséquent, je n’y trouve pas d’« erreurs ». Sur les textures et le choix des matériaux, je suis en désaccord. Dans la première image, on voit une maison en montagne où le sol est une pierre ressemblant à du granit, mais on y utilise un briquetage lavé qui ne correspond pas. Dans ce type de constructions, il est plus naturel d’utiliser la pierre du lieu, bien que cela puisse être un choix basé sur l’esthétique de la maison. La texture lavée crée également une dissonance et trahit davantage la véracité et l’originalité de l’image. Par exemple, le monochrome du chemin asphalté menant à la maison ou le vert presque irréel de la végétation autour de la maison montrent que, sans l’obscurité des ombres, il y aurait des monochromes constants dans les photographies. Cela dit, j’aimerais souligner la réussite de certaines textures, comme celle du briquetage et du ciment qui semble translucide, ou encore celle de la mer dans la deuxième photo. Ce sont des éléments bien réalisés. Cependant, il y aurait beaucoup à développer sur ce sujet en se basant sur une observation personnelle. Ce qui trahit le plus, pour conclure, ce sont les objets inanimés non créés par l’homme. Plus précisément, la végétation, qui semble entourée d’une auréole de couleur plus vive, ou la pierre, qui paraît trop lavée et sans érosion, ou encore la mousse, qui donne l’impression de provenir d’une animation numérique, rappelant un décor de “Le Seigneur des Anneaux” . Je pense que les perspectives et les angles des objets sont réalistes, et je suis d’accord sur le rendu des ombres. Cependant, il est vrai que la précision du mobilier dans la première photographie et des escaliers des maisons dans la seconde laisse à désirer. Dans le premier cas, si l’on agrandit l’image, en plus du fait que leur hauteur les rend dysfonctionnels, comme je l’ai déjà mentionné, les éléments se répètent dans une sorte de boucle, probablement due à une erreur technique du générateur. Cela se remarque également avec un pot de fleurs, qui se superpose en miniature, et une lampe. Ces défauts demandent une attention particulière pour être identifiés. Quant aux escaliers, leur angle semble presque vertical, comme s’ils n’avaient pas de profondeur. Pour le reste, je ne vois aucun autre problème notable ou, du moins, il n’est pas perceptible. Et les contours des objets sont presque imperceptibles, ce qui laisse également à désirer en ce qui concerne les dimensions entre les objets, rendant la végétation, déjà critiquée pour sa texture, encore plus confuse. 

Cela dit, ces photographies sont un résultat impressionnant des intelligences artificielles, et au moins leurs répétitions et défauts de contour relèvent d’une erreur de l’auteur, qui peut identifier ces imperfections et les corriger si l’observateur les remarque. Toutefois, il est possible que les textures et les couleurs ne puissent pas être modifiées, mais plutôt la quantité de lumière ou d’autres réglages, similaires à ceux que permettent les appareils photo.



Entre le dilemme et l'algorithme :

Au final, les intelligences artificielles sont des systèmes conçus pour accomplir des tâches qui nécessitent habituellement l'intelligence humaine, comme analyser des données, apprendre de l'expérience ou générer du contenu. Ces technologies fonctionnent par un processus composé de plusieurs étapes qui leur permettent d'interpréter et de répondre. Les étapes seraient dans cet ordre : l'entrée des données, leur traitement et représentation, leur apprentissage autonome, une prédiction basée et rapide sur des motifs, et un résultat que nous recevons lorsque nous demandons quelque chose. Il existe différentes IA de correction grammaticale, de génération d'images ou de vidéos, de texte, etc., et chacune répond à une exigence spécifique, marquée par un cycle continu d'entrée et de traitement de l'information. Identifier les erreurs dans les résultats, qu'ils soient académiques ou non, générés par des intelligences artificielles, est d'une importance vitale et constitue un processus dans lequel la précision est requise, dans un contexte où ces images prennent de l'importance dans divers secteurs. Les images jouent un rôle crucial dans les médias, et il est essentiel de les distinguer, que ce soit dans les actualités ou, par exemple, lorsque l'on parle avec une soi-disant personne que l'on n'a jamais vue en réalité, car cela peut être dangereux ou une escroquerie. Le public d'un journal, par exemple, a le droit de savoir si les contenus sont générés ou capturés dans la réalité, car ils n'ont pas la même valeur si l'on se concentre sur l'auteur et l'approche éthique de leur mise en œuvre. Par exemple, pendant les élections présidentielles de 2020 aux États-Unis, des deepfakes ont été diffusés montrant Joe Biden dans des situations compromettantes générées par IA dans le but de remettre en question sa capacité cognitive et d'affecter son image publique (et bien que je ne sois évidemment pas une fan de Joe Biden, il s'agit de diffamation), et dans de nombreux autres pays, cela a également eu lieu lors de campagnes politiques. Il est important de repérer les erreurs pour aider les développeurs à améliorer ces algorithmes si l'on souhaite être plus précis. Les erreurs les plus fréquentes que j'ai trouvées dans les images sont les boucles d'objets, de contours, de textures et même de couleurs, qui semblent artificielles, au lieu d'un ton que l'on verrait dans la réalité. Il faut également être conscient du contexte d'utilisation de ces images. Il est nécessaire, avant tout, de prendre conscience de l'impact environnemental que l'utilisation d'intelligences artificielles comme ChatGPT entraîne. L'entraînement de ces systèmes nécessite d'énormes quantités d'énergie, ainsi que de l'eau pour leurs systèmes de refroidissement. Le dilemme éthique et environnemental de ces ressources technologiques a été mis en lumière, car elles représentent un saut qualitatif prometteur, mais non exempt de risques. Et une question se pose alors : l'IA peut-elle être responsable éthiquement et juridiquement de ses actes ?

 
 
 

 

Lucía Álvarez


samedi 18 janvier 2025

Cultura e Identidad

 Soy francesa y mis padres proceden de las Antillas, Martinica y Guadalupe. Estoy orgullosa de mis orígenes y mi cultura, y por eso quería trabajar en este proyecto.

 

 

En primer lugar, por la mezcla cultural para la que creé el tema "Crear una imagen que represente la unión de las culturas antillana y francesa: una escena vibrante en la que se mezclen elementos de la lengua latina, la literatura europea, la moda y la gastronomía francesas con las raíces multiculturales de las Antillas":

 













 


 


Yo opté por destacar el lado multicultural de las Antillas en mi mensaje, y la IA eligió presentar países de casi todos los continentes, países más o menos vinculados al Caribe.

 

 

Para las imágenes que lo definen personalmente, mi frase era "Crea una imagen de una joven caribeña, soñadora y orgullosa de sus raíces culturales. Viste ropas coloridas inspiradas en la moda criolla y luce una sonrisa amable, rodeada de su familia en un entorno cálido", lo conseguí:

 










 

 

  



No son aspectos irónicos de mi personalidad los que he elegido representar, sino mi cultura y mi amor por los que me rodean, especialmente mi familia.

 










Por último, para los estereotipos de mi cultura, mi pregunta era: "Crea una imagen vívida que represente la cultura antillana, con bailes festivos y música vibrante, con gente bailando zouk y reggae en una playa soleada. En mesas coloridas se sirven platos criollos picantes, con frutas tropicales y especias. El océano turquesa y la arena fina rodean el escenario, mostrando el amor de los antillanos por el mar y la cordialidad de sus culturas. El ambiente es cálido, alegre, lleno de color y vida" :

 

 








Para mi pregunta final sobre los estereotipos de la cultura antillana, elegí tres: el ambiente de fiesta constante, la comida picante y el amor por la playa, y las IAs se encargaron del resto.

 

 

Generé estas imágenes con Microsoft Designer y ChatGPT, y también utilicé ChatGPT para las instrucciones. Este era el primer tema en el que trabajaba y realmente era la primera vez que utilizaba IAs para cualquier tipo de trabajo, así que este trabajo me permitió conocerlas mejor.