dimanche 28 mars 2021

Le drapeau et l'indépendance de la Nouvelle Calédonie

        Pour certaines personnes, le drapeau d'un pays est vraiment important, il peut être symbolique, tandis que pour d'autres, il n'est rien de plus qu'un simple drapeau. Il en est de même pour l'indépendance, certains sont pour et d’autres sont contre. C'est le cas de Hina, mon binôme, qui est contre l’indépendance de son pays, la Nouvelle Calédonie.

        En effet, elle ne pense pas que la Nouvelle-Calédonie soit prête à être indépendante vis-à-vis de la France, car c’est un pays d'outre-mer en développement qui doit encore bénéficier d’aide et de financement. Si la Nouvelle-Calédonie était indépendante, il serait difficile pour ses citoyens de subvenir à leurs besoins sans l'aide de la France. Le bon développement économique serait plus compliqué à obtenir.

        Il faut préciser que l'indépendance du pays repose sur trois referendums. En effet, il a été décidé le 5 mai 1998, lors de l’accord de Nouméa, que trois référendums seraient organisés 20 ans plus tard et détermineraient l’avenir de la Nouvelle Calédonie, c’est-à-dire qu’elle soit indépendante de la France ou non en fonction des résultats de ces référendums. Le premier a donc eu lieu en 2018, le deuxième en 2020 et le dernier aura lieu en 2022. Les deux premiers ont abouti à la non-indépendance donc en faveur du loyalisme et de la France mais tout repose sur le dernier. Si le résultat du référendum, qui aura lieu en 2022, est oui à l’indépendance, alors la Nouvelle-Calédonie sera indépendante, malgré les deux résultats des référendums précédents qui ont prononcé un non majoritaire à l’indépendance.

        Cependant, une grande partie de la communauté kanak accepte difficilement la présence française dû à la colonisation française passé et à l’espoir d’un retour à un pays kanak. Il y a eu des conflits et de la violence notamment entre les communautés kanak et les autres communautés calédoniennes comme les « caldoches ». Le point culminant et l’exemple de cet aspect négatif se passa en mai 1998 avec la prise d’otage et l’assaut de la grotte d’Ouvéa. On peut observer qu’il y a une part non négligeable de la population, essentiellement kanak, qui sera toujours attachée à l’indépendance et à ce retour au passé, avant la colonisation française, lorsque la population kanak était la seule présente dans ce pays.

        Le drapeau kanak représente parfaitement ce retour aux sources, au passé, cet attachement au pays et le lien qui unit ce pays et ce peuple : c’est comme une identification sociale et indépendante : le vert qui symbolise la terre, les ancêtres, la richesse du sol et l'espoir ; le rouge qui symbolise le sang versé dans la lutte pour l’indépendance et l'unité du peuple ; le bleu qui symbolise le ciel et le Pacifique environnant ; et le rond jaune symbolise le soleil sur lequel s'inscrivent en noir la flèche faîtière et sa Toutoute. La flèche représente le chef de clan, elle illustre le symbole de l'organisation clanique et coutumière kanak.

        Pour conclure, les problèmes internes liés à l’indépendance sont encore nombreux. Cependant, si un pays veut être indépendant, il est important qu'il le fasse sans nuire et sans être lésé, de façon pacifique. Un pays peut être indépendant si celui-ci peut subvenir à ses besoins, sans aides et sans dépendances extérieures donc si elle a une autonomie dans la majorité des secteurs du pays. Si ce n’est pas le cas, il serait regrettable de ne pas accepter l’aide d’un pays extérieur. Ses aides pourraient, de plus, permettre au pays de se développer jusqu’à être autonome et sans dépendances.

        C’est donc à ce moment et seulement à ce moment-là qu’il peut réclamer sa possible indépendance si, bien évidemment, une majorité de sa population est favorable.

        L’union entre Nouvelle Calédonie et la France est donc, toujours selon mon binôme, encore nécessaire pour le bon développement de son pays.




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